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À quoi s'attendre lorsque vous arrêtez la contraception hormonale ?

La contraception hormonale a été un outil efficace pour aider les femmes à mieux contrôler la planification familiale et leur santé reproductive. Cependant, modifier le fonctionnement de vos hormones n’est pas anodin. Il peut arriver un moment où une femme souhaite faire une pause ou arrêter complètement la contraception hormonale.

Transition hormonale : visualiser les changements après l’arrêt de la contraception.

La contraception hormonale n’est pas uniquement utilisée pour la prévention des grossesses. Elle peut être prescrite pour lutter contre l’acné, les règles abondantes ou les crampes douloureuses. Trouver la bonne option contraceptive hormonale peut s’avérer difficile, car chaque femme réagit différemment—parfois, les effets indésirables l’emportent sur les bénéfices. Certaines femmes choisissent également d’arrêter la contraception hormonale un temps pour voir comment elles se sentent sans.

Les bases de la contraception hormonale

Il existe deux principaux types de contraception hormonale—les contraceptifs réversibles à courte durée d’action (CRCA) et les contraceptifs réversibles à longue durée d’action (CRLDA).


La contraception hormonale agit sur le système endocrinien pour prévenir la grossesse en épaississant la glaire cervicale (ce qui empêche les spermatozoïdes d’atteindre l’utérus), en amincissant la muqueuse utérine (ce qui empêche la nidation d’un ovule fécondé), en bloquant l’ovulation—ou selon une combinaison de ces mécanismes.—Extrait de notre article  Contraception hormonale.

Tous les contraceptifs hormonaux contiennent de la progestérone synthétique (progestatif). Il existe des contraceptifs uniquement progestatifs et des contraceptifs combinés, contenant également une forme d’œstrogène. En supprimant la production naturelle de vos hormones, la contraception prévient la grossesse et peut aider à soulager d’autres problèmes liés au déséquilibre hormonal, comme l’acné, l’anxiété, l’irritabilité, la mauvaise humeur, des règles longues et abondantes, des crampes sévères, la sensibilité des seins, et plus encore.


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Renseignez-vous sur la contraception que vous avez choisie et soyez attentive à votre corps et vos émotions lorsque vous commencez une contraception hormonale. Nous vous conseillons de consulter une médecin au préalable afin de vous assurer qu’elle est adaptée à votre situation. La contraception hormonale combinée est contre-indiquée en cas de certaines pathologies ou habitudes qui réagissent dangereusement à l’œstrogène.

Que se passe-t-il lorsque j’arrête ?

Une femme peut arrêter la contraception hormonale pour de nombreuses raisons personnelles. Peut-être est-elle prête à essayer de tomber enceinte. Peut-être qu’elle n’aime pas la façon dont elle se sent sous contraception ou qu’elle subit des effets secondaires. Peut-être veut-elle simplement essayer de vivre un temps sans hormones. Votre corps vous appartient, faites ce qui vous semble bon.

Il faut un certain temps au corps d’une femme pour retrouver un cycle régulier après l’arrêt de la contraception hormonale. Vous pouvez arrêter à tout moment du cycle—mais il est judicieux de faire attention au moment choisi. Si vous prenez la pilule, par exemple, il vaut mieux terminer la plaquette en cours et ne pas enchaîner sur une nouvelle, plutôt que d’arrêter brusquement. Cela permet d’éviter des fluctuations hormonales inutiles.


La contraception hormonale cesse d’être efficace dès l’arrêt. Si vous ne souhaitez pas tomber enceinte, utilisez  une autre forme de contraception. N’oubliez pas que les préservatifs sont les seuls à protéger contre les IST.

Si vous utilisiez votre contraception hormonale pour traiter un déséquilibre hormonal, gardez à l’esprit : ce n’est pas un traitement curatif. Dès que vous arrêtez la pilule, les symptômes antérieurs risquent de réapparaitre. Il est fréquent d’observer une intensification initiale des symptômes en raison de la reprise de la production hormonale.

Prenez soin de votre corps en cette période. Adoptez une alimentation équilibrée, faites de l’exercice régulièrement, gérez votre stress et soyez bienveillante avec vous-même. Vous pouvez faciliter la transition en prenant des compléments qui aident à réguler l’ovulation et à gérer un excès d’androgènes ou d’œstrogènes (selon votre cas). Veuillez consulter votre médecin pour déterminer quels compléments conviennent le mieux à votre situation.


La contraception hormonale peut appauvrir l’organisme en acide folique, en vitamines B2, B6, B12, C et E, et en minéraux comme le magnésium, le selenium et le zinc. Si vous prenez la pilule, portez un anneau vaginal ou un patch, avez un implant ou un stérilet hormonal ou recevez une injection hormonale, veillez à ne manquer d’aucun nutriment essentiel ! Ceci est particulièrement important si vous utilisez la contraception hormonale depuis longtemps.

Stabilisation hormonale : anticiper la transition après l’arrêt de la pilule contraceptive


Il faut généralement quelques mois pour que le taux d’hormones d’une femme se stabilise après l’arrêt de la pilule. Cela dépend de votre sensibilité au type de contraception utilisé, de la durée d’utilisation et de vos éventuels antécédents médicaux. Si vos règles restent irrégulières au bout de trois à quatre mois, consultez une médecin.

La contraception hormonale peut vous affecter de différentes façons, pas toujours agréables. Beaucoup de femmes signalent des sentiments de dépression et d’anxiété sous contraception. Vous pourriez vous sentir plus légère et heureuse à l’arrêt. Certaines femmes constatent des maux de tête avant ou lors de la « fausse règle » de privation (liée à la chute hormonale)—ceux-ci devraient disparaître ainsi que le surpoids lié à la contraception hormonale. La libido a tendance à baisser sous contraception hormonale—si c’était votre cas, un regain du désir est probable.

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Le syndrome post-contraception

Certaines femmes constatent des effets secondaires notables à l’arrêt de la contraception hormonale ; c’est le syndrome post-pilule. Bien que peu fréquent, l’interruption des hormones de synthèse peut accentuer des problèmes préexistants.

Aménorrhée post-pilule

L’aménorrhée correspond à l’absence de règles. L’aménorrhée post-pilule survient lorsque le cycle naturel ne reprend pas dans les six mois suivant l’arrêt des hormones de synthèse. Les hormones de la pilule suppriment la production naturelle de progestérone. Comme déjà mentionné, il faut un peu de temps pour que le corps retrouve son rythme. Si six mois après l’arrêt aucune règle n’est survenue, consultez une médecin pour comprendre pourquoi.

SOPK post-pilule

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble fréquent du système reproductif qui concerne une femme sur dix en âge de procréer, quel que soit son mode de contraception. Toutefois, la contraception hormonale peut provoquer un SOPK passager lors de la reprise naturelle de la production hormonale. Les symptômes varient largement : règles irrégulières, abondantes et douloureuses, kystes ovariens, acné, pilosité excessive (hirsutisme), résistance à l’insuline, hypertension. Si vous présentez trois de ces symptômes ou plus, vous pourriez souffrir d’un SOPK. Le SOPK post-pilule disparaît généralement une fois l’équilibre hormonal retrouvé.

Comme les symptômes du SOPK sont très variables, le diagnostic est souvent tardif. La contraception hormonale peut aussi masquer ce trouble, surtout si elle est commencée tôt, car les symptômes du SOPK se confondent facilement avec les variations hormonales de l’adolescence.

En savoir plus sur l’impact du SOPK sur la santé et la fertilité.

Cycles sans ovulation

Il est possible d’avoir un cycle menstruel sans ovuler. Ce n’est pas facile à remarquer, car la présence de saignements fait croire à un bon fonctionnement du cycle, mais ce n’est pas toujours le cas. Le moyen le plus simple de vérifier l’ovulation est de faire un test d’ovulation à domicile ou de consulter une médecin. Certaines femmes suivent aussi leur température basale pour repérer le début de l’ovulation.

L’ovulation est cruciale pour un cycle menstruel régulier et la santé globale d’une femme. Elle rend la grossesse possible, mais apporte aussi d’autres bénéfices : sens exacerbés, libido accrue, peau lumineuse, confiance en soi…

Dépression et anxiété

Les recherches ont montré que la contraception hormonale est liée à un risque accru de dépression et d’anxiété. Ces troubles sont souvent des motifs d’arrêt, mais la santé mentale a besoin de temps pour se rétablir, même après l’arrêt des hormones de synthèse. Bien que le lien de causalité reste à clarifier, les spécialistes estiment que la suppression de l’ovulation et de la production naturelle de progestérone peut influer sur les émotions. La progestérone a un effet positif sur le cerveau et le système nerveux, ce qui aide à retrouver un équilibre plus rapidement.

La contraception hormonale aide des millions de femmes à gérer leur fertilité et leur cycle. Si elle convient à certaines, elle pose problème à d’autres. Soyez à l’écoute de votre corps pour choisir ce qui vous convient le mieux. Si vous décidez d’arrêter la contraception hormonale, suivre votre cycle à l’aide de WomanLog peut vous aider à comprendre les changements que traverse votre corps. Votre cycle menstruel reflète votre état de santé général.

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https://www.health.harvard.edu/blog/can-hormonal-birth-control-trigger-depression-2016101710514
https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/2552796
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12159220/
https://womeninbalance.org/resources-research/progesterone-and-the-nervous-systembrain/
https://www.nhs.uk/conditions/contraception/when-periods-after-stopping-pill/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6421036/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK441576/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7252445/
https://www.healthline.com/health/pregnancy/anovulatory-cycle
https://darouwellness.com/temporary-pcos-explaining-pill-induced-pcos/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23852908/
La libido, ou désir sexuel, est un désir naturel de sexualité. L'appétit sexuel peut être influencé par des facteurs comme la santé, l'humeur et la connexion émotionnelle avec votre partenaire.
Il est vrai que nous avons toutes nos préférences. Les couples adoptent souvent une ou deux positions sexuelles qui les conduisent plus facilement au summum du plaisir. Varier les positions peut s’avérer judicieux. Répéter toujours la même chose lui fait perdre sa saveur. La routine s'installe, mais parfois il suffit de peu pour changer une habitude et permettre aux deux partenaires de ressentir des sensations légèrement différentes.
La sexualité est une partie intégrante de la plupart des relations amoureuses engagées. Essayer de nouvelles positions est un excellent moyen de maintenir une proximité émotionnelle et d’en apprendre davantage sur vos besoins et ceux de votre partenaire. Vous n’avez pas besoin de faire des folies — même de petits changements peuvent vous permettre d’atteindre de meilleurs orgasmes et de vivre une expérience globale plus excitante et agréable.